Les décisions politiques et économiques de Donald Trump ne cessent d’avoir des répercussions globales, soulevant des inquiétudes aussi bien en Afrique qu’au Moyen-Orient. Tandis que l’Afrique du Sud s’efforce de limiter les effets des droits de douane américains, la France cherche à influencer le débat sur Gaza.
En Afrique, l’inflexibilité de Trump sur les droits de douane a provoqué une chute des marchés, entraînant une réponse de l’Union africaine qui regrette une menace sur « des décennies de commerce et de coopération » (Jeune Afrique). L’Afrique du Sud, particulièrement touchée, s’efforce de trouver des moyens pour atténuer l’impact de ces mesures (RFI Afrique).
En parallèle, le démantèlement de l’USAID orchestré par l’administration Trump menace les financements accordés à plusieurs pays africains, y compris des réductions drastiques pour le Sénégal, la Guinée, le Maroc et la Mauritanie. Les effets se ressentiront également fortement en RDC, en Éthiopie et en Ouganda (Jeune Afrique).
Sur le front géopolitique, les tensions à Gaza impliquent un jeu d’influences complexe. Emmanuel Macron, aux côtés des dirigeants égyptiens et jordaniens, tente de renforcer les relations avec les pays arabes pour contrer les ambitions affichées par Trump et Nétanyahou, notamment sur le contrôle de Gaza. Macron plaide pour la levée du blocus israélien et le rétablissement de l’aide humanitaire (Le Monde Afrique).
Face à ces nombreux défis, l’avenir s’annonce complexe pour les pays affectés par ces politiques. Les stratégies diplomatiques et économiques devront évoluer pour s’adapter à une Amérique plus protectionniste et à un Moyen-Orient en pleine recomposition. Les implications de ces décisions pourraient redéfinir les alliances et les partenariats internationaux dans les années à venir.