Emmanuel Macron, président de la République française, s’engage dans une diplomatie active au Moyen-Orient avec une série de visites et d’annonces stratégiques. Cherchant à renforcer l’influence française face à la dynamique changeante de la région, Macron a récemment visité l’Égypte pour soutenir un plan arabe visant à lever le blocus israélien sur Gaza et rétablir l’aide humanitaire dans l’enclave palestinienne. Cette initiative intervient dans un contexte où l’ancien président américain Donald Trump avait exprimé son intérêt pour transformer la bande de Gaza en une « Riviera du Moyen-Orient ». Macron, en opposition à cette vision, plaide pour la reprise du cessez-le-feu entre Israël et le Hamas et exprime son désaccord face à tout déplacement forcé de population (Jeune Afrique, 07/04/2025).
Aux côtés du président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi et du roi Abdallah II de Jordanie, Macron entend peser davantage dans les négociations internationales concernant le conflit israélo-palestinien. Le Monde Afrique souligne que ces rencontres visent à renforcer les alliances françaises dans le monde arabe et à contrer les influences de leaders comme Donald Trump et le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou (Le Monde Afrique, 08/04/2025).
Parallèlement, la France cherche à revitaliser ses relations avec l’Algérie. Jean-Noël Barrot, chef de la diplomatie française, a récemment rencontré le président algérien Abdelmadjid Tebboune pour discuter d’une « nouvelle phase » dans les relations bilatérales. Cette rencontre, qui a duré plus de deux heures, marque un tournant potentiel dans les rapports franco-algériens. Le garde des Sceaux français, Gérald Darmanin, doit également rencontrer prochainement son homologue algérien, signalant une volonté de collaboration accrue entre les deux nations (Jeune Afrique, 07/04/2025).
Ces initiatives diplomatiques reflètent une volonté stratégique de la France de renforcer sa position au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. En s’alignant avec des acteurs clés de la région, Macron espère non seulement influencer les politiques locales, mais aussi redéfinir le rôle de la France sur la scène internationale. À l’avenir, le succès de ces efforts pourrait dépendre de la capacité de la France à naviguer les complexités politiques et les intérêts divergents dans ces régions critiques.